Le constat principal de cette enquête menée entre mars et avril 2021 sur 2 796 entreprises de 0 à 249 salariés est que le numérique est une solution de plus en plus plébiscitée par les chefs d’entreprise. 78 % d’entre eux estiment en effet que le numérique représente un réel bénéfice pour leur entreprise, contre 68 % avant la crise.

Pour les entreprises interrogées, le numérique facilite la communication, à la fois auprès des clients (79 % en 2021, contre 72 % en 2020), et avec les employés ou collaborateurs (59 % en 2021, contre 50 % l’année précédente). 

Une présence numérique et une utilisation renforcées

La crise sanitaire a poussé les entreprises à s’équiper en numérique et à renforcer leur présence en ligne. Ainsi, la part de celles disposant d’un site internet qui présente leur activité (hors réseaux sociaux) a bondi en un an, passant de 37 % avant la crise, à 66 % en 2021. Aussi, 20 % d’entre elles détiennent désormais un site internet marchand, contre 9 % avant la crise.

L’étude révèle qu’une grande majorité, 81 %, des entreprises sondées dispose d’au moins une solution de visibilité en ligne, que ce soit un site internet vitrine, des comptes sur les réseaux sociaux, ou encore du référencement.

Enfin, la quasi-totalité d’entre elles (95 %) s’appuie sur un outil numérique pour la gestion de leur affaire (outil bureautique, comptabilité, paiement…). Elles sont également très nombreuses (80 %) à disposer d'au moins une solution numérique pour l’organisation du travail.

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Des inquiétudes persistantes

Certaines des entreprises restent toutefois méfiantes vis-à-vis du numérique et de nombreux blocages persistent. La crainte du piratage via l’utilisation du numérique constitue notamment une réelle préoccupation pour 44 % d’entre elles (36 % avant la crise).

Les entreprises ne souhaitant pas utiliser internet pour améliorer leur visibilité ou commercialiser leurs produits ou services expliquent cette réticence en majorité par la non-pertinence d’un tel usage par rapport à leur métier/secteur. C’est le cas du secteur du bâtiment-construction (76 % des sondés), mais aussi, des activités financières et assurances (72 %). La nécessite d’une mise à jour continue des informations représente également un frein trop important pour certaines entreprises interrogées.