Communications d’urgence

Certains numéros sont familiers du grand public  (112, 15, 17, 18) mais d’autres restent relativement méconnus. On peut citer par exemple le 114 destiné aux personnes sourdes ou malentendantes ou encore le 191 pour les urgences aéronautiques.

En France, 12 numéros sont identifiés comme des numéros d’urgence et doivent respecter certaines règles : disponibilité complète des services, gratuité, affichage d’un numéro masqué…

Les 2 et 3 juin 2021, une panne massive a empêché l'acheminement de plus de 10 000 communications d'urgence.

Ce dysfonctionnement a donné lieu à un rapport de l'ANSSI proposant des mesures destinées à éviter qu’un incident de cette ampleur se reproduise. Ce rapport insiste également sur la nécessité de mettre en place un système de remontée d’alerte plus efficace.

Les opérateurs ont l’obligation de prévenir les autorités de l’État en cas d’incident ayant un impact significatif sur les communications d’urgence.

Le Commissariat aux communications électronique de défense (CCED) rattaché à la Direction des entreprises (DGE) veille au respect des obligations légales qui s’imposent aux opérateurs de communications électroniques.

Le CCED et le service du Haut fonctionnaire de défense et de sécurité (HFDS) ont élaboré ensemble un guide de déclaration des incidents. Ce guide, destiné aux opérateurs, indique le niveau de gravité à partir duquel l’État doit être alerté et précise la marche à suivre.