Communiqué de presse

Le nouveau Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites (CTI-PC) répond à une attente forte de la filière de la plasturgie et des composites. Proposé par le rapport de Clotilde VALTER remis à Emmanuel MACRON le 7 octobre 2014, il fournira une expertise d’excellence en matière de recherche et d’innovation aux industriels et sera un élément fort de la compétitivité de la filière et de l’ensemble de l’économie française.

L’industrie de transformation des matières plastiques représente en France plus de 3 500 entreprises, qui emploient 130 000 salariés et génèrent un chiffre d’affaires cumulé de près de 30 milliards d’euros. Au deuxième rang européen, ce secteur est un maillon crucial pour la quasi-totalité des grandes filières industrielles nationales : automobile, emballage, bâtiment, aéronautique et spatial, industries électriques et électroniques ou encore santé. La valeur ajoutée de la plasturgie est un élément de compétitivité de l’ensemble de ces filières avales. L’avenir de ce secteur se jouera sur sa capacité à monter en gamme, à diversifier ses produits et à proposer des solutions toujours plus innovantes. Le rapport de Clotilde VALTER sur l’avenir des Centres techniques industriels (CTI) et Comités professionnels de développement économique (CPDE) proposait précisément la création d’un CTI dédié à la plasturgie pour fournir une expertise d’excellence en R&D industrielle à la filière.

Alors que les autres grands secteurs industriels, grâce à leurs centres techniques industriels (CTI), bénéficient d’une mutualisation et d’une coordination de leurs moyens collectifs d’innovation, la dispersion des centres de compétences en plasturgie et composites limitait jusqu’à présent l’efficacité de la diffusion de l’innovation dans ce secteur composé très majoritairement de PME.

Ce centre a vocation à développer des partenariats avec d’autres centres de compétences, en France ou à l’international. Sa création, via la transformation du Pôle Européen de la Plasturgie en CTI, participe à une structuration de la filière en favorisant la concentration et la mutualisation de moyens. Dans un environnement concurrentiel international particulièrement sévère, il donnera à la filière les moyens d’améliorer son efficacité collective, pour servir sa compétitivité et celle des filières avales qu’elle fournit.