Bpifrance Le Lab et la DGE présentent la 6e enquête annuelle de conjoncture ETI
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Les ETI françaises confirment la reprise et affichent leur optimisme pour 2016
L’enquête annuelle 2016 sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI), réalisée par Bpifrance Le Lab et la Direction générale des entreprises (DGE), permet de brosser un tableau positif de la situation des ETI en ce milieu d’année. Elles se disent franchement optimistes pour l’évolution de leur activité en 2016, notamment celles qui bénéficient
du dynamisme du marché français, alors que les ETI très internationalisées sont plus inquiètes du fait d’incertitudes pesant sur la croissance mondiale. L’enquête montre aussi que les investissements sont restés soutenus en 2015 et, surtout, que les prévisions pour 2016 sont volontaristes pour les investissements de croissance interne
comme externe. Enfin les prévisions d’embauche pour 2016 sont au plus haut depuis 2012, en hausse sensible par rapport à 2015.
Plusieurs enseignements sont à retirer de cette étude :
- Les ETI sont optimistes pour 2016 : 47 % anticipent une augmentation sur l’année de leur chiffre d’affaires consolidé, contre 11 % seulement, une diminution. À +36, le solde prévisionnel d’évolution de l’activité est le meilleur enregistré depuis 2011 (+49 à l’époque). Il demeure le plus élevé dans l’industrie (+36) et les services (+44) mais les perspectives se redressent vivement dans les secteurs liés à la consommation des ménages : commerce, transports et hébergement-restauration (+31), en cohérence avec la reprise économique qui se confirme en France. Même dans la construction, les perspectives redeviennent positives, gagnant 14 points en un an (+13, après -1 en 2015).
- Les ETI perçoivent également un net rebond du marché français, les conduisant à envisager une hausse sensible de leurs effectifs. Ils progresseraient significativement en France (solde d’opinion à +20), principalement dans les services et le secteur commerce, transports, hébergement-restauration, avec respectivement un solde prévisionnel de +30 et +20. Dans l’industrie, les ETI prévoient de développer plus leurs effectifs à l’étranger qu’en France (+24, contre +8).
- Les objectifs 2015 à l’export ont tout juste été atteints pour les ETI présentes sur les marchés extérieurs, conséquence du ralentissement de l’activité des grandes économies émergentes. Ceci se retrouve dans les anticipations consolidées d’activité pour 2016 des ETI très internationalisées (plus du quart du CA à l’international) : leur solde prévisionnel perd 11 points en un an, à +38, soit quasiment au niveau des ETI peu ou pas internationalisées (+35).
Méthodologie de l’étude
Ces résultats proviennent de la 6e enquête de conjoncture menée conjointement par Bpifrance Le Lab et la DGE auprès des entreprises de taille intermédiaire (ETI) nationales - dont la tête de groupe est en France (soit environ 3 500 entreprises - , en mars 2016. L’analyse porte sur les réponses d’un échantillon de 507 ETI.
Cette enquête initiée en 2011 est actualisée chaque année.
Définition des ETI
La nouvelle catégorie des entreprises de taille intermédiaire a été introduite par la loi de modernisation de l’économie d’août 2008, et précisée par le décret de décembre 2008. Ce sont les entreprises qui n’appartiennent pas à la catégorie des petites et moyennes entreprises (soit des entreprises employant moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 M€ ou le bilan annuel 43 M€), et qui :
- d’une part, occupent moins de 5 000 personnes ;
- d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1,5 Md€ ou un total du bilan annuel n’excédant pas 2 Md€.
Elles se situent donc entre les PME et les grandes entreprises (GE).
Pour en savoir plus
Consultez le 4 pages n° 58 :
Mis à jour le 03/12/2019