Signature d'un nouveau contrat stratégique de filière « Nouveaux systèmes énergétiques » pour 2024-2027

La filière « Nouveaux systèmes énergétiques » regroupe les industriels travaillant sur les énergies renouvelables, les technologies de décarbonation, les réseaux et le stockage énergétique. Elle génère plus de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie près de 250 000 personnes à travers le pays.

Le nouveau contrat stratégique engage l’État, les industriels et les syndicats pour le développement d’industries clés tout en anticipant les évolutions des métiers et des compétences nécessaires à la transition énergétique.

Bilan du contrat précédent (2021-2024)

Plus de 75 % des engagements ont été tenus.

Les réalisations incluent le Plan France 2030, la loi industrie verte, la création de gigafactories de batteries et la décarbonation ciblant les 50 sites les plus émetteurs. Des stratégies ont été lancées pour la capture, le stockage et la valorisation du carbone (CCUS), ainsi que pour l’hydrogène.

Objectif prioritaire du nouveau contrat

L'objectif du nouveau contrat est de renforcer l'autonomie stratégique de la France en assurant la compétitivité et le développement des industries liées aux énergies renouvelables, au biogaz, à l'hydrogène bas carbone, aux batteries et aux réseaux énergétiques.

Nouveaux axes de travail 2024-2027

La chaleur renouvelable et la récupération durable feront l’objet de nouveaux groupes de travail axés sur les pompes à chaleur, la récupération de chaleur fatale industrielle, la géothermie et le solaire thermique. Ces technologies, essentielles à la transition énergétique, répondent à des besoins représentant plus de la moitié des usages énergétiques dans l’industrie, le tertiaire et chez les particuliers.

La flexibilité énergétique sera optimisée pour mieux gérer les réseaux et les ressources.

Des carburants alternatifs pour l’aéronautique (SAF) seront développés avec un groupe de travail dédié, en vue d’un avenant au contrat prévu mi-2025.

Mobilisation de la filière

Près de 1 500 contributeurs participent à 23 groupes de travail, avec une attention particulière portée aux équipementiers. Les actions incluent la décarbonation industrielle via le programme Je-décarbone et l’attractivité des métiers grâce à la labellisation des professions liées à la transition énergétique.