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La France, l’Allemagne et l’Italie s’accordent pour faire du développement des technologies vertes et numériques une priorité européenne

Le 8 avril 2024, les ministres de l’Économie français, italien et allemand ont échangé sur les perspectives de développement des technologies vertes et numériques pour la prochaine mandature de la Commission européenne, en présence d’entreprises européennes de différents secteurs et de la DGE.

Publié le : 12 avr 2024
© Bercy images

Dans un contexte d’accélération du changement climatique et de multiplication des crises (géopolitiques, sanitaires, énergétiques, inflationnistes, etc.), l’Union européenne a adopté des mesures sans précédent depuis cinq ans. Avec pour objectif de devenir le premier continent climatiquement neutre au monde tout en renforçant sa compétitivité au niveau mondial, l’UE s’est dotée d’une véritable politique industrielle, notamment grâce à l’adoption du pacte vert et du plan industriel pour le pacte vert ainsi que la signature de la Déclaration de Versailles en 2022.

Cette orientation, accélérée en réaction aux crises, est une étape importante pour réduire les dépendances stratégiques et renforcer la résilience de l’UE à long terme. Lors de leur échange, les ministres ont souhaité s’assurer, qu’au-delà de la gestion des crises, l’UE continuera à solidifier son socle industriel afin d’achever la double transition écologique et numérique.

Mettre en œuvre un programme de croissance ambitieux qui répond aux besoins des entreprises

Pour la future mandature européenne, la France, l'Italie et l'Allemagne se sont accordées à :

  • Éliminer les charges administratives inutiles afin de libérer tout le potentiel des entreprises européennes en matière d’investissement, d’innovation et de croissance en Europe ;
  • Accroître les investissements privés et publics pour renforcer l’innovation, la productivité et la compétitivité ;
  • Poursuivre les transitions verte et numérique en s’appuyant sur une base économique solide et résiliente.

Les entreprises européennes appellent à une application stricte des règles

Invitées à dresser un bilan des politiques adoptées sous la mandature 2019-2024 et à réfléchir aux priorités pour le prochain mandat de la Commission européenne, les 12 entreprises participantes ont pu présenter leurs différentes propositions aux ministres.

Elles appellent à veiller à une application efficace des règles ainsi qu’à la mise en place d’un cadre de concurrence équitable. Certaines demandent un soutien accru aux entreprises européennes, y compris à l’export, proposent d’appliquer une préférence à l’achat « européen » dans la commande public et de mieux harmoniser les aides financières existantes.

Elles s’accordent sur la nécessité de soutenir l’émergence des nouvelles technologies (pour réduire des émissions carbones, notamment) et l’innovation en Europe, en particulier dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle. Pour les entreprises, il est certain que la révolution industrielle passera par l’intelligence artificielle, l’automatisation et la robotique qui permettent d’augmenter les gains de productivité, en gérant efficacement les données dont le volume continuera de croître à l’avenir.

Le rôle de la DGE

La DGE s’est particulièrement mobilisée pour organiser cet événement, en lien avec les administrations italiennes et allemandes. La direction prépare et négocie les positions discutées au cours de chaque concertation entre les ministres de l’Économie allemand, français et italien afin de renforcer l’ambition de ces trois pays pour l’Europe en matière de politique industrielle.

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