• Tourisme

  • Transition écologique

Rendre le tourisme plus durable

La France est la première destination touristique mondiale depuis plus de 30 ans. Son objectif est de devenir également la première destination touristique durable et cyclotouristique à horizon 2030. La DGE accompagne la filière touristique dans son adaptation aux enjeux de transition écologique.

Publié le : 11 sep 2024
© nicolamargaret - Getty Images

Selon un rapport de l’Ademe publié en juin 2021, les émissions de gaz à effet de serre du tourisme en France représenteraient 11,2 % des émissions totales du pays. C’est l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de 11 millions de Français.

Le plan « Destination France »

Lancé en 2021, « Destination France » est un plan de reconquête et de transformation du tourisme doté d’1,9 milliard d’euros sur trois ans. Objectif : fixer, à dix ans, une véritable trajectoire de développement et de transformation du secteur. Plusieurs mesures doivent ainsi favoriser le tourisme durable, réduire l’empreinte écologique et investir dans des infrastructures durables.

Dans le cadre de ce plan, la DGE met en œuvre une politique de développement du tourisme durable reposant sur plusieurs dispositifs, notamment :

  • Le fonds « Tourisme durable », opéré par l’Ademe, destiné à accompagner la transition durable de la restauration et de l’hôtellerie dans les territoires peu denses et à développer des formes de tourisme écoresponsables ;
  • Le dispositif « Développer le vélotourisme », doté de 10 millions d’euros, principalement consacré au déploiement d’emplacements de vélos sécurisés, à l’aménagement d’aires de services ou encore au renforcement de l’offre de services des véloroutes ;
  • Le fonds « Tourisme de savoir-faire », doté de 6,4 millions d’euros, dédié à la valorisation et à la promotion de la production française et de ses métiers auprès du grand public.

La gestion des flux touristiques

La DGE a initié plusieurs chantiers structurants en matière de tourisme durable, parmi lesquels la stratégie nationale de gestion des flux touristiques. L’objectif est de concilier le développement du tourisme local avec la protection des sites naturels sensibles, alors que 80 % de l’activité touristique se concentre aujourd’hui sur 20 % du territoire.

Le plan d’action élaboré avec les acteurs du tourisme s’articule autour de quatre axes :

  • diffuser une compréhension commune de la gestion des flux touristiques ;
  • sensibiliser les acteurs et usagers sur la question ;
  • mesurer les flux touristiques et leurs impacts pour mieux les gérer ;
  • accompagner les territoires dans la gestion des flux.

Ce plan doit permettre de préserver la vie quotidienne des habitants locaux, favoriser le développement économique des sites moins connus ou encore de préserver la diversité culturelle et naturelle de notre pays.

La sobriété hydrique

La DGE doit mettre en œuvre courant 2024 des plans de sobriété hydrique adaptés aux spécificités de chaque filière de l’écosystème touristique, avec trois actions principales :

  • le recensement des bonnes pratiques ;
  • l’étude des prélèvements en eau du secteur pour garantir la bonne tenue des objectifs ;
  • la préparation d’une trame de plan de sobriété et l’accompagnement des filières pour l’adapter à leurs spécificités.

Ce dispositif s’inscrit dans la continuité du « plan Eau » présenté par le président de la République en mars 2023, avec l’ambition de réduire de 10 % nos prélèvements en eau d’ici 2030.

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et Abonnez-vous à notre lettre d’information