Portraits de femmes de la DGE #3 : Noémie Bortoluzzi
Afin de mettre à l’honneur les femmes qui la font, la DGE lance une série mensuelle de portraits d’agentes en poste ou passées en son sein. Ce mois-ci, la parole est à Noémie Bortoluzzi, chargée de mission réglementation des communications électroniques au service de l'économie numérique.
Sa carrière débute mais elle est déjà une agente accomplie ! Noémie Bortoluzzi a rejoint le pôle « réglementation des communications électroniques » de la Direction générale des Entreprises il y a deux ans. La jeune juriste s'imaginait travailler au service de l'État dès l'enfance, voilà qui est chose faite ! Au-delà de son poste qui la passionne, elle nous donne sa vision de la place des femmes dans le monde professionnel, elle qui évolue dans un milieu majoritairement masculin.
Racontez-nous votre parcours en quelques mots. Qu’est-ce qui vous a attiré à la DGE ?
Juriste de formation, je me suis rapidement orientée vers des problématiques publiques et d’intérêt général. J’ai intégré la DGE il y a maintenant deux ans, durant ma dernière année d’études de droit. Mon master 2 proposait un partenariat avec le Ministère de l'Économie et des Finances, prenant la forme d’une alternance d’un an, que j’ai réalisée au sein du service de l’économie numérique, en régulation des communications électroniques.
Le secteur public m’a toujours attirée, notamment l'idée de me retrouver au plus proche de la définition et de la réalisation des politiques publiques. La DGE m’est très vite apparue comme une direction fer de lance sur de nombreux sujets, comme ceux liés au numérique, qui me concernent. A l’issue de mon alternance, j’ai donc décidé de rester à la direction et de devenir agent titulaire.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre poste ?
La possibilité de voir se concrétiser mon travail en participant à l’évolution de la réglementation d’un secteur. Mon poste me permet de me sentir au cœur des enjeux du numérique et de participer activement à la définition de l’action publique en la matière. En ce sens, il répond totalement aux attentes que je pouvais avoir lorsque j’étais étudiante. Plus largement, j’ai été agréablement surprise par le dynamisme dont la DGE fait preuve sur une grande variété de sujets.
Venons-en à l’égalité femmes-hommes. Quel regard portez-vous sur le sujet ?
Des progrès ont été faits, il est important de le souligner, mais il reste du chemin à parcourir... Comme beaucoup, je déplore le manque de femmes à des postes à responsabilité et à la tête de services. Les milieux techniques demeurent majoritairement masculins, même si je remarque de plus en plus de femmes présentes lors des réunions. On est sur la bonne voie !
Avez-vous constaté de grandes évolutions en matière d’égalité depuis le début de votre carrière professionnelle ?
Ce que j’ai remarqué depuis mon entrée dans la vie active (il n'y a pas si longtemps), c'est la différence de représentation femmes-hommes entre le milieu professionnel dans lequel j’évolue, à la fois à la DGE et à l'externe, et le monde universitaire duquel je viens. A l’université, nous étions une large majorité de femmes. Je regrette de ne pas en voir davantage dans le cercle de personnes avec qui je travaille au quotidien.
Quelle serait la meilleure façon de promouvoir la place des femmes au sein de la DGE et du ministère ?
Valoriser davantage les carrières des femmes en interne, notamment celles en poste depuis un certain temps, et leur permettre, si elles le souhaitent, d’accéder à des postes d’encadrement.
Une astuce pour trouver sa place en tant que femme dans un milieu professionnel masculin ?
Avoir confiance en soi et ses capacités ! Lors de ma prise de poste, j'ai redouté de ne pas réussir à trouver ma place du fait de mon jeune âge et parce que je suis une femme. J’ai eu la chance d’être entourée de personnes bienveillantes, qui m’ont fait comprendre que j'étais légitime et qu’il fallait y croire. J’essaie depuis de garder confiance en moi et en mon travail.
De quoi êtes-vous le plus fière dans votre parcours ?
Il n’est encore qu’à ses débuts, mais je dirais d’avoir réalisé l’ambition professionnelle à laquelle j’aspirais depuis petite : être juriste au service de l’État.
Votre conseil aux femmes de la DGE ? Aux futures agentes ?
Mon conseil aux futures agentes serait de continuer à se mobiliser pour la visibilité des femmes dans les milieux professionnels, tout particulièrement dans les milieux les plus techniques. Et surtout, de ne pas se décourager face au travail qu’il reste à faire !
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