• Égalité professionnelle

Portraits de femmes #35 : Baya Kelif

Baya Kelif a rejoint la Direction générale des Entreprises en 2022. Elle travaille au Secrétariat général (SG), en tant qu’assistante de direction et prépare, en parallèle, les concours internes de l’administration.

Publié le : 22 jan 2025
© Tristan Reynaud

Quel est votre parcours et pourquoi avoir choisi de venir à la DGE ?

En 2005, j’ai obtenu le concours d’agent administratif territorial (catégorie C). J’ai débuté à la mairie de Vincennes où, pendant cinq ans, j’étais notamment chargée d’organiser les manifestations sportives de la villeJ’ai ensuite rejoint le ministère de l’Intérieur, avant de prendre un poste à la Direction générale de la Sécurité civile. J’ai toujours voulu travailler dans le secteur public, représenter l’État et être au cœur de l’action et de l’actualité. Cela est très enrichissant d’œuvrer en coulisses, voir concrètement comment les politiques publiques sont mises en œuvre et découvrir la réalité de la fonction publique.

J’ai intégré le ministère chargé de de l’économie en 2014. À la Direction générale du Trésor (DGT), en tant qu’assistante assurance, j’ai collaboré avec des statisticiens et des économistes pendant trois ans avant de prendre un congé parental. En 2022, je suis revenue à Bercy en intégrant la Direction générale des Entreprises (DGE), au sein de la Mission nationale de contrôle des précurseurs chimiques (MNCPC). Reprendre une activité professionnelle, réussir à retrouver un équilibre et organiser au mieux mes vies personnelle et professionnelle me stressait quelque peu mais j’ai été très bien accueillie à la MNCPC et ma reprise du travail s’est bien déroulée.

J’avais souvent entendu parler de la DGE et de son implication aux côtés des entreprises. Mon arrivée dans cette direction, créative et dynamique, était un choix de ma part. J’ai pris mes fonctions actuelles en 2023 et, en parallèle, j’ai obtenu le concours de catégorie B, en 2024. 

Dites-nous en plus sur votre poste actuel et vos missions.

Je suis assistante gestionnaire au sein du Secrétariat général de la DGE. Je travaille auprès de Barbara Siguret, la Secrétaire générale, et Élodie Morival, la Sous-directrice du pilotage de la stratégie et de la performance (SDPSP) dont je m’occupe de l’agenda. J’apporte mon appui aux différents bureaux, par exemple dans le cadre de l’organisation d’événements internes du SG, de moments de convivialité ou des sessions d’accueil des nouveaux arrivants de la direction. Je fais avant tout beaucoup de relationnel et de l’appui à de l’événementiel interne. Mon objectif est d’accompagner les bureaux du SG au mieux dans leurs missions. Mon travail contribue aussi au développement de la marque employeur et à donner une bonne image de la direction aux nouveaux arrivants.

Je fais partie de plusieurs groupes de travail comme DG’Écoresponsable qui promeut l’écoresponsabilité et les écogestes du quotidien au bureau ainsi que DG’Elles qui organise des événements à destination des femmes et des hommes de la DGE en faveur de l’égalité professionnelle. Je suis très investie sur ces différents sujets. Avoir l’opportunité de faire plus me plaît énormément : je ne m’ennuie jamais !

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre fonction ? À la DGE ?

J’aime énormément l’aspect relationnel de mon poste et la diversité de mes sujets. Au sein du SG, nous sommes près de 130 agents, ce n’est pas évident de maintenir des liens. Travailler en transverse favorise la création d’un réseau et nous permet de rencontrer des collègues ainsi que de s’impliquer sur des projets très différents, notamment sur les sujets de l’égalité professionnelle et de l’écoresponsabilité. 

Nous pouvons être créatifs, au cœur de l’action et contribuer à l’amélioration au quotidien de notre qualité de vie au travail. Par exemple, lors d’un atelier sur la parentalité, j’ai pu apporter mes idées et expliquer comment se déroule mon quotidien pour continuer de faire avancer les choses car une journée type commence avant d’arriver au bureau, avec la gestion de la vie de famille. Cela est une charge mentale supplémentaire à celle du travail.

Le fait d’être maman ne m’a pas desservi et ne m’a pas empêché d’avoir de l’ambition car j’ai le soutien de ma hiérarchie, qui m’a encouragée et motivée à passer les concours de la fonction publique. C’est notamment grâce à cela que je me suis lancée dans la préparation du concours des Instituts régionaux d'administration (IRA) cette année, ce qui est un véritable challenge pour moi ! Faire partie du réseau DG’Elles m’a aussi motivée car cela m’a permis de voir que les femmes de la DGE ont la volonté de monter en grade. J’ai l’impression qu’il y a un élan pour que les femmes de cette direction puissent avoir des postes à responsabilités et j’apprécie beaucoup cette dynamique professionnelle qui me donne le sentiment d’être encouragée au quotidien.

Un conseil aux femmes qui liront votre portrait ?

Je souhaiterais dire aux femmes qu’elles ne doivent pas se limiter, se freiner ou rester cloisonnées. Faites ce que vous avez envie de faire, c’est souvent une question de volonté et de persévérance, tout est possible et tout est accessible.

Aux agentes de la DGE, je leur dirais aussi d’assister aux rencontres inspirantes organisées par le réseau DG’Elles. Ces événements permettent de mieux nous rendre compte que les femmes à des postes à responsabilités sont comme nous, qu’elles ont également leur vie personnelle et familiale et que nous sommes toutes capables de suivre leurs exemples. Certains parcours professionnels peuvent d’ailleurs être très étonnants et d’autant plus encourageants.

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