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Portraits de femmes #33 : Daphné Priouzeau

Après avoir travaillé 10 ans dans différentes directions du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Daphné Priouzeau a rejoint, en janvier 2024, le Service économique de l’État en région des Pays de la Loire comme chargée de mission.

Publié le : 28 nov 2024
© DGE

Quel est votre parcours et pourquoi avoir choisi de venir à la DGE ?

Après avoir étudié à Science Po Paris, j’ai préparé les concours de la fonction publique et j’ai obtenu celui d’attaché d’administration, en 2013. Dès le début de mes études, j’ai su assez rapidement que je voulais travailler dans l’administration, avoir un métier qui a du sens était important pour moi.

En septembre 2014, j’ai débuté ma carrière à Bercy. Je suis restée cinq ans à la Direction générale du Trésor où j’ai occupé deux postes d’adjointe au chef de bureau qui avaient des composantes européennes et internationales importantes. J’ai ensuite pris un poste d’analyste financière toujours au sein du ministère. Pendant quatre ans, j’ai continué à faire de la coopération internationale, fil rouge de mes 10 ans de carrière au ministère, avec une partie partenariats étrangers opérationnels et une autre plus institutionnelle. 

Depuis janvier, je travaille comme chargée de mission « tutelle consulaire, filière nucléaire et transition numérique des entreprises » au Service économique de l’État en région (SEER) des Pays de la Loire et je suis rattachée à la Direction générale des Entreprises (DGE).

Dites-nous en plus sur votre poste et vos missions.

Au sein du SEER, notre but est de mettre en œuvre les politiques publiques de la DGE dans les territoires. Nous aidons les entreprises lorsqu’elles rencontrent des difficultés en les orientant vers les bons interlocuteurs, en identifiant les guichets d’aides publiques mobilisables, en les accompagnant dans leurs demandes de financement et en animant les filières stratégiques des Pays de la Loire. Notre rôle est aussi de remonter des informations aux équipes de la direction générale pour que les décisions soient adaptées au terrain.

À travers ma mission de tutelle consulaire, j’ai pu découvrir le rôle de ces réseaux en région qui mettent en œuvre le « dernier kilomètre » de l’action publique. La DGE assure au niveau national la mission de pilotage et de tutelle des réseaux consulaires (chambres de commerce et d’industrie et chambres des métiers de l’artisanat) qui sont des établissements publics. Au niveau régional, le SEER apporte son expertise au préfet de région qui assure la tutelle locale. Dans ce cadre, je collabore régulièrement avec le service de l’économie de proximité (SEP) de la DGE et les autres SEER pour partager des informations sur l’actualité des territoires et des chambres consulaires des différentes régions.

Je m’occupe également des entreprises de la filière nucléaire basées en Pays de la Loire, en lien avec le bureau métier dédié à la DGE. La dernière partie de mon portefeuille est la transition numérique des entreprises, un sujet qui me permet de monter en compétence sur la cybersécurité et l’intelligence artificielle. Je trouve très stimulant de pouvoir élargir les sujets, faire évoluer la feuille de route en fonction de l’actualité et des priorités de la DGE, travailler sur ces thématiques avec les bureaux métiers en centrale et découvrir ce que font les autres SEER sur ces sujets. 

Enfin, je travaille également avec la Direction régionale des Finances publiques pour analyser et traiter les budgets des réseaux consulaires. J’aide aussi régulièrement la déléguée régionale à l’information stratégique et à la sécurité économique à organiser des conférences départementales qui visent à sensibiliser les entreprises à la sécurité économique et numérique.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre fonction ? À la DGE, au SEER ?

Mon poste actuel me permet de retrouver cette approche du terrain que j’appréciais dans mes premiers postes, en allant à la rencontre des entreprises et chambres consulaires. J’aime avoir un portefeuille aussi varié et, après avoir fait beaucoup d’international, travailler sur les politiques locales et nationales est aussi très enrichissant. 

Pour chacune de mes missions, je suis amenée à travailler en transverse avec plusieurs bureaux métiers de la centrale, ce qui est également un autre point positif. Le fait d’y avoir travaillé 10 ans me permet de comprendre les attentes et la manière de travailler entre une administration centrale et son réseau territorial. 

Un conseil aux femmes qui liront votre portrait ?

Je dirais qu’il faut garder l’esprit ouvert. Lorsque j’ai passé les concours de la fonction publique, j’avais une idée très précise de ce que je voulais faire. Bien que ce ne se soit pas passé comme je m’y attendais, j’ai une belle carrière dont je suis très contente et fière. J’ai pu travailler dix ans dans l’international, eu des postes et des missions très intéressants, avec des responsabilités. J’ai acquis beaucoup de compétences et j’ai fait des choses que je ne me serais jamais imaginée faire. Cet esprit d’ouverture permet à mon sens d’avoir de belles surprises, de découvrir beaucoup de choses et de gens, développer des compétences, etc. 

Le ministère se féminise de plus en plus, il faut que cela continue : nous avons aussi besoin des femmes dans le secteur public, n’hésitez pas à postuler !

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