Les femmes de la DGE, portrait #10 : Alix Mengin
Afin de mettre à l’honneur les femmes qui font la DGE, la direction lance une série de portraits d’agentes passées et actuelles. Ce mois-ci, nous partons à la rencontre d'Alix Mengin, chargée de mission aides d’État à la MAEI (Mission de l’action européenne et internationale).
Les femmes de la DGE, portrait #10
Racontez-nous votre parcours en quelques mots. Qu’est-ce qui vous a amenée à la DGE ?
J’ai suivi une formation de trois ans en droit, à Paris, dans le cadre d’un programme intitulé « Juriste européen », avant d’étudier à Berlin, puis à Londres. Je me suis alors spécialisée en « droit européen des aides d’État » et ai commencé ma carrière de juriste dans un cabinet d’avocats bruxellois spécialisé dans ce domaine.
J’ai rejoint la fonction publique en décembre 2019, au Secrétariat général des affaires européennes (SGAE) puis à la Direction générale des collectivités locales (DGCL). J’ai finalement intégré la DGE en mars 2022 en tant que chargée de mission « aides d’État ». Je ne voyais pas de meilleur endroit que cette direction pour poursuivre ma carrière dans mon domaine de prédilection, tout en étant au cœur de l’action publique et immergée dans un environnement stimulant.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre poste ?
La technicité de la matière avant tout. Mais aussi, le fait de développer une expertise dans le droit des aides d’État, qui est un domaine extrêmement varié et qui occupe une place centrale, à la croisée des grandes préoccupations de politique publique (la protection de l’environnement, la R&D, le soutien aux PME, etc.).
Venons-en à l’égalité femmes-hommes. Quel regard portez-vous sur le sujet ?
C’est un sujet qui revêt pour moi une importance fondamentale, qui plus est dans la sphère professionnelle. Il me semble que, bien qu’il y ait eu, ces dernières années, une plus grande prise de conscience des inégalités femmes-hommes, force est de constater que ces dernières persistent. Le fossé qui sépare les femmes des hommes dans les différents aspects de la vie quotidienne n’est pas près d’être comblé….
Avez-vous constaté de grandes évolutions en matière d’égalité depuis le début de votre carrière professionnelle ?
Durant mes études, J’ai été marquée par l’inégalité femmes-hommes dans le milieu universitaire : les femmes étaient largement majoritaires, aussi bien parmi les étudiant(e)s que les chargé(e)s de travaux dirigés et, pourtant, la quasi-totalité des professeurs étaient des hommes. Or, depuis que j’ai entamé ma carrière, j’ai toujours eu une ou des cheffes. Les choses ont donc plutôt évolué dans le bon sens.
Avez-vous été confrontée à des difficultés durant votre carrière en raison de votre sexe ? Si oui, comment avez-vous réussi à les surmonter ?
Je ne pense pas que le fait d’être une femme ait été un frein particulier lors de mes expériences professionnelles. J’ai toutefois constaté, au cours de discussions avec des amies, que les femmes sont souvent réticentes à s’engager dans des négociations salariales. J’agissais comme elles, jusqu’au jour où j’ai compris que l’on ne perdait rien à oser demander (au contraire, que l’on avait tout à y gagner !).
Une figure féminine qui vous inspire ?
La juge américaine Ruth Bader Ginsburg, une femme pour qui – en tant que juriste tout particulièrement – j’ai une grande admiration. Simone Veil également, l’actualité récente aux Etats-Unis sur la remise en cause du droit à l’avortement nous rappelle l’importance du combat qu’elle a mené pour les femmes.
Votre conseil aux femmes de la DGE ? Aux futures agentes ?
Arrêter de se remettre en cause et avoir confiance en ses capacités !
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Mis à jour le 20/09/2024