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Soutenir le développement de l’IA au service de l’économie

Tous les secteurs de l’économie sont ou seront touchés par les transformations liées à l’intelligence artificielle. Conformément à la stratégie d’accélération du plan France 2030, la DGE fait évoluer son action en conséquence de l’émergence de nouvelles technologies d’IA, génératives notamment.

Publié le : 11 sep 2024
© BlackJack3D - Getty images

Le plan France 2030 entend faire de la France une nation pionnière de l’innovation à horizon 2030. 2,5 milliards d’euros sont ainsi consacrés à l’intelligence artificielle. Qualifiée de « 4e révolution industrielle », l’intelligence artificielle (IA) doit permettre aux entreprises d’améliorer leur compétitivité et leur productivité.

Selon le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle remis au président de la République en mars 2024, plusieurs études montrent déjà des effets positifs de l’IA sur la productivité avec par exemple une réduction des tâches fastidieuses ou une diminution du risque d’erreur. De façon plus générale, « les gains générés par l’IA augmenteraient significativement le taux de croissance de la France » et « de tels gains de productivité pendant dix ans conduiraient à une hausse du PIB comprise dans une fourchette allant de 250 milliards d’euros à 420 milliards d’euros en 2034 ».

Accélérer la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie

Des dispositifs de financement des entreprises sont prévus dans le volet intelligence artificielle du plan France 2030. L’État soutient ainsi le développement de l’IA embarquée en accompagnant notamment la plateforme DeepGreen qui élabore des briques logicielles open source au service de l’industrie pour rapprocher le traitement des données au plus près de leur source (rapidité de traitement accrue, réduction de transmission des données, meilleure sécurité et confidentialité des données).

L’État accélère le développement et le déploiement de l’IA dite « frugale », c’est-à-dire qui fonctionne efficacement à partir de moins de données et d’énergie, au service des transitions écologique et énergétique des territoires par le financement de démonstrateurs. Enfin, le dispositif IA booster de France 2030 va permettre d’accompagner plus de 500 PME et ETI dans l’adoption d’outils IA pour améliorer leur productivité.

Porter l’IA générative à maturité

L’appel à projets « Communs numériques pour l’intelligence artificielle générative », doté de 40 millions d’euros, permet le développement et la mise à disposition de communs numériques tout au long de la chaîne de valeur de l’IA générative. Il contribue à mettre en commun des bases de données d’entraînement, à développer des modèles et des applications d’IA génératives. Un deuxième appel à projets, « Accélérer l’usage de l’IA générative dans l’économie », s’appuie sur le précédent et vient le compléter. Il a pour ambition de financer le développement de solutions utilisant l’IA générative et répondant à des besoins métiers précis.

En parallèle, la DGE soutient avec un financement de 50 millions d’euros l’extension du supercalculateur Jean Zay pour fournir à nos acteurs nationaux les capacités nécessaires à l’entraînement de modèles d’IA générative souverains.

Enfin, un comité de 15 experts du secteur a été missionné pour identifier les moyens qui permettront de développer une offre de produits et services d’IA générative compétitive, valorisant le patrimoine culturel français et garantissant la sécurité numérique des Français.

Négociation en faveur d’un règlement IA pro-innovation

La DGE a contribué aux négociations sur le règlement européen relatif à l’IA (RIA). Ce règlement vise à réguler les usages des produits et services intégrant de l’IA.

La DGE s’est particulièrement mobilisée tout au long des négociations, notamment lors de la présidence française de l’Union européenne. La position de la France a été défendue à cette occasion pour renforcer les capacités d’innovation européenne dans l’IA et en faire une priorité : éviter une surcharge administrative, permettre l’émergence et le développement de leaders en IA sur le marché européen en prêtant particulièrement attention aux PME et start-ups.

L’entrée en vigueur du règlement IA ouvre une deuxième phase de travail en lien avec sa mise en œuvre par les instances de gouvernance créées, dont le Comité IA (AI Board) auprès duquel la Direction générale des Entreprises siège pour représenter la France.

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