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Soutenir le développement de l’IA au service de l’économie

Tous les secteurs de l’économie sont ou seront touchés par les transformations liées à l’intelligence artificielle. Conformément à la stratégie d’accélération du plan France 2030, la DGE fait évoluer son action en conséquence de l’émergence de nouvelles technologies d’IA, génératives notamment.

Publié le : 11 sep 2024 Mis à jour le : 20 jan 2025
© BlackJack3D - Getty images

Le plan France 2030 entend faire de la France une nation pionnière de l’innovation à horizon 2030. 2,5 milliards d’euros sont ainsi consacrés à l’intelligence artificielle. Qualifiée de « 4e révolution industrielle », l’intelligence artificielle (IA) doit permettre aux entreprises d’améliorer leur compétitivité et leur productivité.

Selon le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle remis au président de la République en mars 2024, plusieurs études montrent déjà des effets positifs de l’IA sur la productivité avec par exemple une réduction des tâches fastidieuses ou une diminution du risque d’erreur. De façon plus générale, « les gains générés par l’IA augmenteraient significativement le taux de croissance de la France » et « de tels gains de productivité pendant dix ans conduiraient à une hausse du PIB comprise dans une fourchette allant de 250 milliards d’euros à 420 milliards d’euros en 2034 ».

Porter l’IA générative à maturité

L’appel à projets « Communs numériques pour l’intelligence artificielle générative », doté de 40 millions d’euros, permet le développement et la mise à disposition de communs numériques tout au long de la chaîne de valeur de l’IA générative. Il contribue à mettre en commun des bases de données d’entraînement, à développer des modèles et des applications d’IA génératives. Cet appel à projets à permis de soutenir dix projets collaboratifs (bases de données, modèles génératifs de fondation, systèmes d’évaluation, etc.).

Un deuxième appel à projets, « Accélérer l’usage de l’IA générative dans l’économie », s’appuie sur le précédent et vient le compléter. Il a pour ambition de financer le développement de solutions utilisant l’IA générative dans certains secteurs prioritaires : santé, juridique, comptabilité.

Accélérer la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie

Des dispositifs de financement des entreprises sont prévus dans le volet intelligence artificielle du plan France 2030. L’État soutient ainsi le développement de l’IA embarquée en accompagnant notamment la plateforme DeepGreen qui élabore des briques logicielles open source au service de l’industrie pour rapprocher le traitement des données au plus près de leur source (rapidité de traitement accrue, réduction de transmission des données, meilleure sécurité et confidentialité des données).

L’État accélère le développement et le déploiement de l’IA dite « frugale », c’est-à-dire qui fonctionne efficacement à partir de moins de données et d’énergie, au service des transitions écologique et énergétique des territoires par le financement de démonstrateurs. Enfin, le dispositif IA booster de France 2030 a déjà permis de sensibiliser plus de 1 000 PME et ETI aux enjeux de l’IA et d’en accompagner plus de 300 pour identifier des cas d’usages pertinents à mettre en œuvre.

Négociation en faveur d’un règlement IA pro-innovation

La DGE a contribué aux négociations sur le règlement européen relatif à l’IA (RIA), entré en vigueur le 1er août 2024, afin de permettre le développement d’une IA de confiance tout en soutenant l’innovation et la compétitivité européenne.

La DGE représente la France au sein de l'organe de gouvernance instauré par le règlement, le Comité européen de l’IA. Elle travaille à l’adaptation du texte en droit français et mène un travail de sensibilisation et d’accompagnement de l’écosystème IA pour la mise en conformité au texte.

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