France 2030 : Signature du contrat soutenant la décarbonation d’ArcelorMittal
Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avec le secrétaire général pour l’investissement, confirment le soutien de l'État à la décarbonation du site d’ArcelorMittal Dunkerque
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, se rendent aujourd’hui sur le site d’ArcelorMittal à Dunkerque pour confirmer le soutien de l’Etat au projet de décarbonation de ce site majeur de la sidérurgie française.
Les procédés actuels de production d’acier par la filière haut-fourneau sont fortement émetteurs et la décarbonation du site ArcelorMittal de Dunkerque, 1er site de production d’acier en France, est une priorité de la politique du Gouvernement en matière de décarbonation de l’industrie, via le plan France 2030, qui a été lancée le 4 février 2022 à Dunkerque par le Premier ministre. Les 50 sites industriels les plus émetteurs représentent à eux seuls 55% des émissions de l’industrie et 12% des émissions totales nationales. Pour cette raison, ces sites ont fait l’objet d’un suivi particulier de la part de l’Etat et ont signé des Contrats de transition écologique en novembre 2023. Au total, les engagements pris par les 50 sites correspondent à une diminution de 45% de leurs émissions entre 2015 et 2030.
Le site d’ArcelorMittal à Dunkerque émet de l’ordre de 12 MtCO2/an soit 15% des émissions industrielles nationales. Grâce au soutien de l’Etat, les investissements de la décarbonation la production d’acier sur le site d’ArcelorMittal à Dunkerque atteindront 1,8 Md euros. ArcelorMittal va construire une installation industrielle innovante dite de « réduction directe du minerai de fer » et deux fours électriques.
A terme, c’est 4 millions de tonnes d’acier vert qui seront produites annuellement par le site de Dunkerque (sur une production totale de 6,8Mt/an) et un abattement annuel des émissions de CO2 de 4,4Mt en moyenne sur les quinze premières années du projet, soit 5,7% de l’ensemble des émissions industrielles nationales. Sur les 15 ans de durée de vie du projet, c’est environ 70 Mt de GES qui seront évitées, soit presque le niveau d’une année entière d’émissions industrielles aujourd’hui en France. La construction des nouvelles installations à Dunkerque contribuera de manière significative à l'objectif d'ArcelorMittal de réduire ses émissions de CO2 en France de 35% d'ici à 2030, conformément aux objectifs de l'entreprise.
L’engagement d’ArcelorMittal à produire, dans notre pays, l’acier bas carbone qui va alimenter notamment notre industrie automobile, est une avancée majeure dans la modernisation et la décarbonation de notre économie mais également dans la souveraineté industrielle du pays.
Ce projet est rendu possible par le plan France 2030 voulu par le président de la République et déployé par le Gouvernement. Leur engagement sans faille à la transformation de l'industrie sidérurgique française, se concrétise aujourd'hui par la signature d’une convention entre le groupe ArcelorMittal et l’ADEME pour le compte de l’Etat, actant le soutien public au projet d’un montant maximum de 850 millions d’euros. L'approbation du financement de l'État a été reçue de la Commission Européenne en juillet 2023.
De plus, la réforme du marché de l'électricité engagée en France permettra à ArcelorMittal de bénéficier d’une électricité décarbonée à un prix compétitif, indispensable, pour sécuriser ses approvisionnements futurs.
Le projet fait l’objet d’un accompagnement soutenu des services de l’Etat en particulier, du Secrétariat général pour l’investissement, en charge de France 2030, de la Direction générale des entreprises, et de l’Agence de la transition écologique (ADEME).