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L'emploi dans les start-up françaises

Rapport

Publié le : 01 oct 2021

Les start-up françaises seraient-elles un moteur « empêché » de création d’emplois ?
La France est parmi les premiers pays de la tech d’Europe occidentale. On y compte aujourd’hui plus d’une quinzaine de licornes, 400 incubateurs, accélérateurs et start-up studios, et les levées de fonds ont doublé pour dépasser les 5 milliards d’euros en 2020. De fait, si l’écosystème des start-up françaises n’a cessé de se densifier depuis vingt ans, c’est notamment parce que les pouvoirs publics y ont mis les moyens : aides à l’innovation, réductions fiscales et sociales, opérateurs dédiés, plans de soutien – de l’initiative French Tech en 2014, au plan Deeptech et au programme French Tech Next 40/1206 en 2019. Tous
ces dispositifs visent à soutenir la croissance des start-up et à maintenir le rang de la France
dans la compétition technologique mondiale. Pourtant, elles disent peiner à recruter. Il s’agit désormais de mettre les enjeux de recrutement et de formation au premier plan. La
pérennisation des start-up en dépend.
Toutefois, pour accompagner ces entreprises dans leur problématique d’emploi, il faut
mieux les connaître. Or à ce jour, leur définition ne fait pas consensus et, en particulier,
peu d’outils d’observations statistiques ou qualitatives rendent compte de la situation de
l’emploi dans les start-up.
Ce constat a conduit la Direction générale des Entreprises et France Stratégie à lancer un
travail exploratoire fondé sur une double dimension statistique et qualitative. L’objectif est
de renforcer les connaissances disponibles sur les start-up, d’établir si elles ont des
difficultés de recrutement spécifiques et de mieux identifier leurs besoins en compétences.

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