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La consommation collaborative représentait moins de 10 % des achats et des revenus des ménages en 2014

Les 4 pages de la DGE

Publié le : 01 sep 2016

Les pratiques visant à échanger et à partager des biens et services entre particuliers ainsi qu’à limiter les intermédiaires entre le producteur et le consommateur ont connu un engouement progressif ces dernières années, donnant naissance à un ensemble d’initiatives rassemblées sous l’appellation de « consommation collaborative ».

Leur essor a notamment été permis par la forte démocratisation des technologies de l’information et de la communication. Le coeur de la consommation collaborative a pour objet de se déplacer, se loger en vacances, se nourrir, s’équiper et se faire aider. Souvent pratiqué par l’intermédiaire de sites internet, il représentait 37 milliards d’euros d’achats pour un gain financier de 33 milliards d’euros pour les ménages offreurs en 2014. Deux autres types d’échanges entre particuliers peuvent être apparentés à la consommation collaborative : la location de logements (hors location de vacances) et la vente de véhicules d’occasion. Les montants des transactions sont particulièrement importants, de l’ordre de 44 milliards d’euros de loyers versés et 22 milliards d’euros d’achats de véhicules d’occasion. Fin 2014, les ménages français estimaient que la consommation collaborative représentait environ 8 % de leurs dépenses de consommation et 9 % de leurs revenus.

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