Transformations et défis de la filière automobile

Les thémas de la DGE n°4

La filière automobile a un poids majeur dans l’économie française. Avant la crise sanitaire, elle représentait environ 400 000 salariés, plus de 10 % des exportations de biens et plus de 20 Mds€ de valeur ajoutée.

L’industrie automobile est aujourd’hui confrontée à des difficultés multiples. D’une part, les volumes de vente et la production se sont effondrés en 2020 du fait des mesures de confinement et de ses conséquences sur l’approvisionnement en semi-conducteurs et sur le coût des matières premières. D’autre part, la transition vers les motorisations électrique et hydrogène, accompagnée du déclin rapide des motorisations thermiques, entraîne un besoin existentiel d’investissement et de diversification pour un nombre important de sites industriels de la filière automobile.

Parallèlement, l’émergence des véhicules automatisés et connectés va entraîner un changement profond des sources de création de valeur dans l’automobile. De nouvelles formes de mobilité se développent depuis plusieurs années, pour répondre à des impératifs de protection de l’environnement et à de nouveaux modes de consommation.

Pour accompagner ces transformations, les pouvoirs publics ont pris des mesures massives. Des mesures transversales favorables à l’industrie dans son ensemble ont été mise en œuvre depuis une dizaine d’année : baisse d'impôts, aides d’urgence, aides à la R&D, etc. Des actions spécifiques au secteur automobile ont été adoptées depuis la crise du Covid et vont se déployer sur le quinquennat : le plan automobile du 26 mai 2020 , puis les Projet Importants d’Intérêt Européen Commun (PIIEC) électronique, batterie et hydrogène, et le volet automobile de France 2030 pour stimuler l’innovation, l’investissement productif et la diversification.

Mis à jour le 19/10/2022

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