Foire aux questions
Cette FAQ reprend les questions les plus courantes dans les domaines de compétence de la DGE. Pensez à les consulter avant de nous contacter.
Meublés de tourisme
Les gîtes de groupe et les gîtes d’étape peuvent-ils être classés en tant que meublé de tourisme ?
Les gîtes de groupe et les gîtes d’étape sont des hébergements collectifs dans lesquels le touriste doit partager des parties communes avec d’autres locataires. Or, pour être classé en tant que meublé de tourisme, un hébergement doit correspondre à la définition issue de l’article L. 324-1-1 du code du tourisme : « (…) les meublés de tourisme sont des villas, appartements ou studios meublés, à l'usage exclusif du locataire, offerts à la location à une clientèle de passage qui n'y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois ».
Les hébergements dans lesquels le voyageur doit partager des parties communes avec d’autres locataires (chambres ou cuisines communes par exemple) ne pourront donc pas être considérés comme des meublés de tourisme. Par conséquent, les gîtes de groupe et les gîtes d’étape ne peuvent être classés dans cette catégorie du code du tourisme. Les exploitants peuvent cependant adhérer volontairement aux réseaux privés qui assurent la promotion de ce type de prestations tels qu’Accueil Paysan, Gîtes de France ou Rando Accueil. Cette adhésion n’emporte toutefois pas de conséquences sur le niveau de la taxe de séjour exigible.
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Un meublé de tourisme mis à la location qui ne constitue pas l’habitation personnelle du loueur n’est pas imposable à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Il s’agit des locaux dédiés à la location touristique.
Cependant, dès lors que le loueur séjourne dans son meublé de tourisme, il s’en réserve la jouissance quelques jours par an et elle constitue alors son habitation personnelle. Dans ce cas, le loueur est redevable de cette taxe.
Les communes situées dans les zones de revitalisation rurale peuvent, sur délibération, exonérer de taxe d’habitation les locaux classés meublés de tourisme dans les conditions prévues à l’article L. 324-1 du code du tourisme.
Cette exonération n’est accordée qu’à raison de la superficie affectée aux locaux classés meublés de tourisme, et non pour l’ensemble de la propriété bâtie. Les locaux dont l’utilisation est commune à l’occupant en titre et à l’activité touristique – notamment les pièces et accès partagés dans une chambre d’hôte – ne sont pas exonérés.
Les communes situées dans les zones de revitalisation rurale peuvent également, sur délibération, exonérer de taxe foncière les locaux classés meublés de tourisme, en application de l’article 1383 E bis du code général des impôts.
Pour toute précision concernant les exonérations pouvant être instituées sur votre commune, vous devez vous rapprocher des services de votre mairie.
En tant que loueur en meublé de tourisme, vous n’êtes pas redevable de la Contribution
foncière des entreprises (CFE), sauf si une délibération municipale si oppose. Selon les situations vous pouvez être également redevable de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et de la TVA.
La cotisation foncière des entreprises (CFE)
La CFE n’est pas due pour les meublés de tourisme. Cependant, une délibération du Conseil municipal peut être contraire à cette exonération, en vertu de l’article 1459 du code général des impôts.
Pour vous renseigner, vous pouvez vous rapprocher de votre mairie.
La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)
La CVAE est liée à la CFE. Cette cotisation est due par les loueurs dont le revenu tiré de la location est supérieur à 500 000 euros. La quasi-totalité des meublés de tourisme se trouvent donc non redevables de cette taxe.
Les exonérations de plein droit ou en raison de délibération des collectivités locales, prévues en matière de CFE, s'appliquent dans les mêmes conditions à la CVAE. Les loueurs en meublé assujettis à la CVAE doivent souscrire, au plus tard le 2e jour ouvré qui suit le 1er mai, par voie dématérialisée, une déclaration n° 1330-CVAE ou servir, pour les loueurs mono-établissement au sens de la CVAE, le cadre « CVAE » du tableau 2033-E ou 2059-E de leur liasse fiscale (voir BOI-CVAE-DECLA-10-20).
Pour aller plus loin, vous pouvez vous référer au site impots.gouv.fr.
Il n’y a pas de limite dans la capacité d’un meublé de tourisme. Toutefois, les bâtiments ou locaux à usage d'hébergement qui permettent d'accueillir plus de 15 personnes sont à considérer comme des établissements recevant du public (ERP) de 5e catégorie, soumis à la réglementation en vigueur concernant l'accessibilité et la prévention des risques d'incendie (voir article PE2 de l’arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public).
Les meublés de tourisme sont définis comme des villas, appartements ou studios meublés, à l'usage exclusif du locataire, offerts à la location à une clientèle de passage qui n'y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois.
Par conséquent, un meublé de tourisme doit être une maison ou un appartement reposant sur des fondations, et ne doit pas être démontable, transportable ni tractable. Ainsi, dès lors que les hébergements dits « insolites » n’ont pas les caractéristiques d’une maison classique, ces derniers ne peuvent être considérés comme des meublés de tourisme, et ne sont pas classables.
Il n’existe pas de procédure de déclassement à la demande de l’exploitant de l’hébergement touristique.
Le préfet peut prononcer la radiation de la liste des meublés de tourisme classés pour défaut ou insuffisance grave d’entretien du meublé.
L’autorité ayant prononcé la décision de classement peut abroger cette décision pour l’avenir pour des raisons objectives liées par exemple à la vente du meublé.
En tout état de cause, il convient de rappeler l’objectif du classement est avant tout d’offrir au locataire un gage de qualité, équivalent à la réalité des prestations proposées.