L’ouverture à l’international des cabinets d’architectes, d’avocats et d’experts-comptables pourrait être accrue
Dans le secteur des prestations intellectuelles de services, l’ouverture à l’international des cabinets d’architectes, d’avocats et d’experts-comptables pourrait être accrue.
Les architectes, les avocats et les experts-comptables réalisent moins de 5 % de leur chiffre d’affaires à l’international. Cette proportion est relativement faible comparée à celle d’autres professions assurant des prestations intellectuelles de services. L’ouverture à l’international est généralement corrélée au dynamisme des secteurs d’activités. Elle dépend également du secteur d’activité et de la taille des structures, ce qui n’avantage pas les cabinets d’architectes souvent très petits en France. Parmi les principaux facteurs favorisant le développement à l’international, les cabinets mettent surtout en avant la maîtrise de la langue, le partenariat avec des acteurs locaux ou l’appartenance à un réseau international. Ceux qui n’exportent pas évoquent en premier lieu une absence d’opportunité bien avant des difficultés liées à la capacité financière du cabinet (architectes) ou une expertise insuffisante de certaines dimensions internationales (experts-comptables). Pour les entreprises qui exportent, les freins au développement tiennent aux différences de règlementations, aux coûts de prospection et à une efficacité jugée limitée des actions de soutien à l’internationalisation des pouvoirs publics, des Ordres et des chambres consulaires.
Mis à jour le 23/07/2020